Actualité : Les petits promoteurs immobilier en souffrance

promoteur

En ce temps de crise sanitaire, plus que les grands, les petits promoteurs sont confrontés  à différentes difficultés comme la baisse de la demande et la réticence des banques pour octroyer des crédits immobiliers.

C’est le cas aussi pour les professionnels qui ont signé des conventions pour la construction de logements sociaux de type 250 000 dh à 140 000 dh dans le cadre des projets conventionnés avec le gouvernement et qui ont été conçus pour reloger les gens des bidonvilles et ceux dont les habitats menacent de tomber.

Ces logements de type « recasement » obéissent à une procédure particulière qui dépend de plusieurs acteurs dans les ministères de l’intérieur et de l’habitat. Mais à cause de la crise sanitaire, ces intervenants comme les gouverneurs, pachas, caïds…sont occupés à gérer les dispositions de la situation exceptionnelle survenue avec la pandémie.

En attendant, ces projets de logements de type « recasement » sont « en mode pause » depuis 3 ans déjà alors que de nombreux promoteurs avaient investi tous leurs fonds et avaient même contracté des crédits pour les lancer.

Par conséquent, ces petits promoteurs se retrouvent dans une situation difficile et manquent de ressources pour maintenir leurs activités. De plus, afin de garder les logements en bon état en attendant la livraison, ils sont obligés de supporter des frais d’entretien supplémentaires.

Rappelons qu’un promoteur qui signe un accord avec l’Etat sur des projets de logements sociaux doit construire au moins 500 logements dans les 5 ans suivant la délivrance du premier permis de construire. Il doit signer le cahier des charges pour respecter la qualité, les normes et les délais fixés.

Malheureusement, ces petits promoteurs sont maintenant dans une situation qui les rend encore plus vulnérables.

Source : Finances news

Laissez un commentaire